La pêche est une activité marine le plus souvent pratiquée à des fins de consommation ou de vente, mais occasionnellement à des fins récréatives. Elle est encadrée par de nombreuses normes visant des objectifs précis. Certaines sont centrées en particulier sur la préservation de certaines espèces de la faune aquatique. Ainsi, la pêche de certaines variétés de poissons est proscrite par la loi. Voici alors les raisons qui ont conduit à l’interdiction de pêcher certains poissons.
Amenuisement des ressources halieutiques
Les poissons font partie intégrante de l’écosystème marin et participent beaucoup à l’assainissement des cours et plans d’eau. Que ce soit pour le divertissement ou la commercialisation, la pêche se pratique de plus en plus. Il ne suffit pas cependant d’un chapeau de pêche pour devenir pêcheur. De ce fait, cette activité, bien que nécessaire, se révèle comme nuisible pour certaines espèces de la faune aquatique.
La pêche en soi ne constitue pas le réel danger pour les poissons, mais plutôt sa pratique excessive. Plusieurs pêcheurs ne maîtrisant pas les cycles saisonniers des poissons, en font la capture à tout va, et ce, même en période de reproduction. Cette pratique appauvrit les cours d’eau en poissons et cause parfois l’extinction de toute une espèce de pêchers.
À cet effet, les espèces comme le brochet sont strictement interdites de pêche courant fin janvier à début mai. La raison est tout à fait anodine. Ces périodes correspondent à la reproduction de cette espèce de poissons. D’autres variétés beaucoup plus suivies comme l’anguille font l’objet de réglementation internationale.
Ainsi, durant certaines périodes, la pêche de l’anguille, notamment de l’anguille argentée est strictement encadrée selon l’évolution de sa population. La pêche de cette espèce hors période autorisée est d’ailleurs sévèrement punie par la loi. En outre, certaines catégories de pêcheurs utilisent des outils archaïques ou rudimentaires ou même inadaptés à leur milieu de pêche.
Avec ces équipements, la capture des poissons n’est pas forcément suivie et les pêcheurs prennent un grand nombre de fretins pas forcément à leur taille maximale.
Cet état de choses cause la raréfaction de certains poissons dans les étangs et oblige la fédération de pêche à établir des principes de pêche dont l’interdiction d’attraper certaines espèces.
Conservation de la biodiversité
Les ressources halieutiques ne sont pas seulement disponibles pour satisfaire la faim, mais également pour l’équilibre de l’écosystème aquatique. En effet, bon nombre de poissons sont à bannir de nos assiettes pour prévenir l’extinction complète d’espèces exceptionnellement rares.
Des poissons comme le thon rouge en Méditerranée, le merlu, l’anguille de Méditerranée, la sole, le rouget de vase et bien d’autres font partie intégrante de la biodiversité de la planète. Aussi rares que spéciale, ces différentes espèces subissent actuellement une pression énorme et particulièrement préoccupante.
Longtemps pêchées, et ce, à tout va, ces espèces de poissons sont aujourd’hui inexistantes dans certains plans d’eau. Il urgeait donc d’imposer des normes limitantes et restrictives pour laisser un peu de répit à ces espèces. Malgré le désir ardent des organismes internationaux de conserver une biodiversité plus que menacée, plusieurs poissons de différentes sortes ne se retrouvent que dans les musées d’histoire. Témoignage d’une époque où le poisson foisonnait dans les bassins.
Par ailleurs, même si les produits de la mer sont utilisés avec parcimonie, il n’en demeure pas moins que certaines variétés d’alevins ont complètement disparu et le bilan ne s’arrête pas là. Chaque année tout au moins, une espèce de poissons est déposée aux oubliettes du fait de sa surpêche et finalement son extinction.
Quelques espèces de poissons activement menacées
Limiter la pêche, oui, mais les faire connaître est encore mieux. Voici quelques espèces de poissons qui n’existeront peut-être pas dans les prochaines décennies si le viol des exclusions d’espèces est courant :
- le combattant,
- le Guppy,
- le blobfish,
- Channa striata,
- le Néon bleu,
- la Molly,
- le requin siamois.
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive puisque toutes les espèces concernées par le fléau ne sont pas citées. Il est en effet question d’attirer l’attention du grand public sur la richesse et la variété de la faune aquatique des cours et plans d’eau dans le monde, lesquelles sont peu à peu dégradées.
La renonciation à la pêche de poissons non autorisée doit être de mise dans les clubs de pêcheurs. Le recours à des pratiques peu recommandables sans oublier l’usage d’outils dévastateurs doit être proscrit dans les habitudes. Cela permettra d’espérer une prolifération et un retour des espèces rares dans leur milieu aquatique naturel.